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La chambre d'hôte

En plein cour de Marseille, une chambre d’hôte appelée La Petite Maison. Ici, on peut rester pour un week-end, pour des vacances et on peut se sentir comme à la maison, avec Alix Arnaud.
Nathalie : « Vous faites chambre d’hôte depuis combien de temps ? »
Alix : « Eh bien ça va faire huit ans, depuis quatre-vingt-dix-huit avec La coupe du monde de football. »
Nathalie : « Donc qu’est-ce qui s’est passé ? Expliquez-moi un petit peu. »
Alix : « Alors, effectivement tout Marseille était plein. Tous les hôtels étaient pleins. Et on nous a fait ouvrir les maisons, en disant aux propriétaires de rester dans la maison pour servir les petits déjeuners, et ça m’a beaucoup plu... Donc j’ai continué à faire ça. »
Nathalie : « D’où viennent les gens généralement ? Les gens qui restent chez vous, d’où viennent-ils ? »
Alix : « Ecoutez, pour moi ils viennent tous du nord d’abord ! Mais bon ils viennent... ils viennent beaucoup de Paris, de Lyon et puis après vous avez des Japonais, des Chinois, des Belges euh... des Anglais, des Allemands... euh... peu d’Américains. Voilà, ils viennent vraiment de partout. Et puis avec le TGV ça facilite beaucoup les transports. »
Nathalie : « Est-ce qu’il y a un échange... sur le plan euh... le plan humain ? »
Alix : « Oui tout à fait il y a même un grand échange amical puisque nous on les reçoit, on les fait payer et eux ils sont tellement bien, ils vous disent ‘venez chez nous je vous invite !’ Donc je crois qu’il y a pas mieux ! Et c’est qui est fort sympathique... c’est que, comme il y a une table d’hôte et le petit déjeuner se... se fait en commun, parfois euh... y’a des clients... euh ... ça m’arrivé de recevoir des Américains avec un Belge, ils se sont bien entendus et l’autre année ils se retrouvent, voilà ! »
Nathalie : « Votre plus beau souvenir ? »
Alix : « C’est vrai ça c’est une belle histoire ! C’était la maman et la fille qui venaient voir leur fille qui habitait Marseille et qui me disaient : ‘Madame Arnaud vous savez faire des crêpes ? Oh ! Pas très bien ! Voulez-vous qu’on vous apprenne à faire des crêpes ? Mais avec plaisir !’ Elles sont allées faire les courses elles-mêmes et le soir nous nous sommes retrouvées dans notre cuisine. Elles se sont mises toutes les deux aux fourneaux faisant des crêpes sucrées, salées ... Nous les avons mangées en commun, j’ai pris des photos. Et c’est vrai que c’était un moment absolument délicieux, amical, voilà ! Donc vraiment les gens arrivent on les connaît pas, on ne sait pas qui on reçoit, c’est... Et quand ils repartent, eh bien c’est des amis... On a parfois la larme à l’oil. »

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